man mkfifo (Fonctions bibliothèques) - Créer un fichier spécial FIFO.
NOM
mkfifo - Créer un fichier spécial FIFO.
SYNOPSIS
#include <sys/types.h> #include <sys/stat.h> int mkfifo ( const char *pathname, mode_t mode);
DESCRIPTION
La fonction mkfifo crée un fichier spécial FIFO (tube nommé) à l'emplacement pathname. mode indique les permissions d'accès. Ces permissions sont modifiées par la valeur d'umask du processus : les permissions d'accès effectivement adoptées sont (mode & ~umask).
Un fichier spécial FIFO est semblable à un tube (pipe), sauf qu'il est créé différement. Plutot qu'un canal de communication anonyme, un fichier FIFO est inséré dans le système de fichiers en appelant mkfifo.
Une fois qu'un fichier FIFO est créé, n'importe quel processus peut l'ouvrir en lecture ou écriture, comme tout fichier ordinaire. En fait, il faut ouvrir les deux extrémités simultanément avant de pouvoir effectuer une opération d'écriture ou de lecture. L'ouverture d'un FIFO en lecture est généralement bloquante, jusqu'à ce qu'un autre processus ouvre le même FIFO en écriture, et inversement. Voir fifo(4) pour la gestion non-bloquante d'une FIFO.
VALEUR RENVOYÉE
La valeur renvoyée par mkfifo est 0 s'il réussit, ou -1 s'il échoue, auquel cas errno contient le code d'erreur.
ERREURS
- EACCES
- L'un des répertoires dans pathname ne permet pas la recherche (exécution).
- EEXIST
- pathname existe déjà.
- ENAMETOOLONG
- Soit la longueur totale de pathname est supérieure à PATH_MAX, soit un élément de pathname a une longueur plus grande que NAME_MAX. Sur les systèmes GNU il n'y a pas de limite absolue à la longueur du nom d'un fichier, mais certains autres systèmes en ont une.
- ENOENT
- L'un des répertoire de pathname n'existe pas, ou est un lien symbolique pointant nulle part.
- ENOSPC
- Le répertoire, ou le système de fichiers, n'a pas assez de place pour un nouveau fichier.
- ENOTDIR
- Un élément de pathname n'est pas un répertoire.
- EROFS
- pathname est sur un système de fichiers en lecture-seule.
CONFORMITÉ
POSIX.1
VOIR AUSSI
TRADUCTION
Christophe Blaess, 1996-2003